Déjà placé à deux reprises de Groupe II à Vincennes à l’attelage (2e du Prix Maurice de Gheest et 3e du Prix Paul Viel), INOUÏ DANICA a décroché son premier graal semi-classique, ce vendredi (16 avril), dans le temple du Trot. Le protégé de Philippe Allaire s’est en effet imposé dans le Prix Hémine (Etrier Summer Races 3 ans – Qualif 3), épreuve où il faisait ses grands débuts sous la selle. Rapidement vu à la pointe du combat, ce fils de Boccador de Simm a placé un démarrage décisif à mi-dernier tournant et a dès lors filé au poteau en costaud, dans l’excellente réduction kilométrique de 1’13’’3, monté par un Éric Raffin très satisfait et qui s’est confié dans les colonnes de 24 H au Trot : » Sur la classe d’attelage, c’était le meilleur de la course mise à part Idéale du Chêne qui avait fait une super performance dans le Critérium. C’est bien. Ils m’ont laissé faire. Il s’est bien allongé et a soutenu son effort jusqu’au poteau pour gagner brillamment. On a été calme dans la montée et, à l’intersection des pistes, comme c’est un pur gaucher, j’en ai profité pour dire : « Maintenant, on y va ! »
Bien sûr, on pense déjà, pour ce puissant trotteur, au premier classique réservé à cette génération, le Saint-Léger des Trotteurs, qui se disputera à Caen le 19 mai prochain. Rappelons que, présenté foal sur notre ring par le Haras de la Paumardière cher à la famille Romarie, cet « Inouï » avait alors tapé dans l’œil de Kévin Tébirent. Son prix ? 2 000 €.
Ce vendredi, Vincennes a également été synonyme de succès pour FASTY DU LUOT. C’est déjà la cinquième fois que cette élève de Matthieu Abrivard triomphe sur le mâchefer parisien. Voici aujourd’hui cette fille de Roi Vert avec un capital gains dépassant les 150 000 €, elle qui, présentée yearling sur notre ring par l’Élevage du Luot, avait été acquise pour 2 800 € par Jean-Michel Rancoule et Jean-Pascal Bragato.
Quant à ERASME WILLIAMS, récent lauréat à Reims, il a lui brillamment enchaîné sur l’hippodrome d’Argentan, une nouvelle fois associé à son entraîneur, Philippe Daugeard. Présenté yearling par la famille Garnier, ce fils de Quai Bourbon s’était alors négocié à 15 000 €. Et c’est également sur l’hippodrome ornais que FIGHTER KISS (Memphis du Rib) a été vu à son avantage, lui qui avait fait tomber le marteau à 7 000 € lors de sa vente.