Lors des premières joutes de Groupe, il a été celui qui a fait front au bataillon Allaire, s’adjugeant au passage le Prix Paul Viel. Son mano a mano printanier avec Gotland, le gagnant d’un Prix Paul Karle disputé dans un temps record, l’a confirmé à son grade. Puis, après une légère baisse de régime, son rush dans le Prix de Rome, avec à la clé un second accessit, a prouvé que Général du Parc appartient toujours à l’élite.
Qualifié en 1’18 »3, à Grosbois, dès le mois de mai 2018, avec attribution d’une étoile par l’envoyé spécial du journal Province Courses, Général du Parc a fourbi ses premières armes dans le succès, d’abord à La Capelle, puis a Vincennes. Ensuite dauphin du très estimé Gotland dans une Course A, il a encore trouvé sur sa route le numéro un des jeunes pousses de l’entraînement Allaire avant d’obtenir, le 2 février, une médaille d’or gravée « Groupe II ». Face notamment à… Guerrier Royal et aux lieutenants du précité, tout près duquel il vient de bien conclure à Enghien, dans le Groupe III Prix de Rome enlevé par In Your Dreams, trotteur allemand estampillé Jean-Pierre Dubois.
Général du Parc constitue le premier produit à l’honneur parmi le gratin du rapide Lejacque d’Houlbec, un vainqueur de Groupe I (Gran Premio UNIRE – Milan) auteur de 118 trotteurs qualifiés dont le plus riche est à ce jour Rafi Renardière (439 K€). Dernier rejeton de l’importé et très influent Workaholic présent dans le parc de reproducteur Trotteur Français, Lejacque d’Houlbec a pour auteure Vélinotte, une fille de Dauga et donc arrière-petite-fille de Fandango, icône dont la génitrice, Tombelaine, n’est autre que la 4e mère de la jument précitée dont l’aïeule maternelle est la classique Quarina, troisième du Prix de France 1967 enlevé par Querido II devant Roquépine.
Amazone du Parc, dont Général du Parc est le premier descendant, est elle une fille d’Extrême Aunou, placé semi-classique né de l’union de Baltic Speed, un Standarbred de la lignée mâle du chef de race Speedy Crown (à l’image de Workaholic), et de l’immense matrone Nesmile. Et donc frère utérin de l’ultra-classique duo Défi d’Aunou – Buvetier d’Aunou, mais aussi entre autres d’Amour d’Aunou, grand-mère du très grand sire Love You. Concernant la lignée maternelle d’Amazone du Parc, elle se rattache, au sein de la famille de Rigolette (Coleraine), à la branche d’Algérie (1900), ascendante du lauréat du Critérium des 4 Ans et du Prix d’Amérique Verdict Gédé, et plus précisément à la souche partant d’une certaine Jurques (1931). Une Jurques qui est aussi l’aïeule de Lola Jénilou, gagnante du Saint-Léger des Trotteurs dont la grand-mère, Rica du Niel, est la 4e mère de Général du Parc.
Quant au pedigree du héros de cette chronique, on y remarque un retour croisé sur Speedy Crown (3 x 5) mais aussi 4 x 5 sur Nicias Grandchamp, un des grands prolongateurs dans notre Stud-Book du sang du mentionné plus haut Fandango, lequel a acquis la réputation de bien se marier avec les gènes des trotteurs yankees. Alors que figure aussi dans le tableau à cinq rangs Chambon P, chef de la race tricolore comme son auteur Kerjacques. Mais pour en revenir à l’utilisation de l’inbreeding rapproché qui semble être un des points déterminants dans le potentiel de Général du Parc, signalons que sa pratique, quand elle n’apporte pas tous les résultats escomptés chez un compétiteur, est, pour une femelle, un argument favorable lorsqu’elle est mise à l’élevage. En témoigne dans le cas traité le papier de la poulinière-souche Jurques, où l’on trouve multiplement à cinq niveaux les trois étalons Ouragan (4 x 3), Hetman (4 x 4) et l’auteur de ce dernier, Fuschia (4 x 5 x 4 x 5), étalon considéré comme le plus grand reproducteur français.