C’est désormais officiel. Lundi (11 mai), les hippodromes rouvrent leurs portes après deux petits mois de confinement. Une très bonne nouvelle pour la profession mais si, pour l’heure, toutes les réunions et les séances de qualification se dérouleront à huis clos. Côté trotteurs, Vichy et Le Croisé-Laroche seront les premiers en activité ce lundi avant que Cherbourg et Vincennes ne leur emboîtent le pas mardi. Et projetons-nous déjà sur mercredi (13 mai) avec le rendez-vous phare de la saison sur l’hippodrome de Caen. L’occasion de revoir en piste de nombreux champions dont plusieurs font actuellement la renommée de nos ventes. Ainsi, c’est avec grand plaisir que nous retrouverons au départ du Prix des Ducs de Normandie le champion CLEANGAME (Ouragan de Celland). Pas revu en compétition depuis sa victoire dans le Prix de Brest à Vincennes le 18 janvier, le protégé de Jean-Michel Bazire sera notamment opposé au crack Bold Eagle. Un duel haut en couleurs pour une reprise, tout en sachant que la partie est loin de se résumer à l’avance entre ces deux sujets.
En milieu d’après-midi, c’est la jeune génération qui sera appelée à assurer le spectacle à l’occasion du plus vieux classique français, le Saint-Léger des Trotteurs. Et parmi les 14 prétendants au titre, mettons en avant la candidature de HYTTE DU TERROIR (Boccador de Simm) acquise sur la place caennaise en 2018. La pensionnaire de Laurent Abrivard se présentera tout auréolée de sa victoire dans le semi-classique Prix Ali Hawas en fin d’hiver. Ce sera une première pour cette pouliche face aux meilleurs mâles de la promotion.
Quant au troisième temps-fort de la journée, le Prix Henri Ballière, qui constitue l’avant-dernier préparatoire au Prix du Président de la République appelé à se disputer le 21 juin, c’est avec un intérêt particulier que nous suivrons la prestation de GUIDE MOI FORGAN (Neutron du Cébé) négocié lui aussi sur le ring caennais. Les débuts au plus haut niveau de cet élève de Pascal Castel ont été couronnés par une très belle 2e place dans le Prix Louis Le Bourg en fin d’hiver. En pleine épanouissement, ce poulain ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin.
Il va certes falloir encore attendre un peu pour que nous puissions tous retrouver le chemin des hippodromes mais, par le biais des images, nous allons tout de même pouvoir assouvir une partie de notre passion. Après deux petits mois de disette, on ne peut que s’en réjouir.