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COMPTES RENDUS D'ASSEMBLÉE​

Chaque année, les membres de la Société du Cheval Anglo-Normand sont invités à deux Assemblées Générales pour s’informer et débattre autour des sujets d’élevage.

Retrouvez les comptes-rendus des 19 décembre 2019, 28 février 2020, 4 mars et 15 décembre 2022, 3 mars et 21 décembre 2023, 1er mars et 17 décembre 2024

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU MARDI 17 DÉCEMBRE 2024

→ Comptes financiers de la Société du Cheval Anglo-Normand

Présentés par Monette Lemelletier, secrétaire de l’association, les comptes financiers de « l’Anglo » dévoilent, au 30 septembre 2024, un excédent de 5.554 €. Un résultat obtenu en raison d’une nette augmentation du nombre de cotisants, l’association rassemblant près de 500 adhérents.

→ Comptes financiers de l’Association des Éleveurs Normands
Concernant les comptes financiers de l’A.E.N., établis au 30 juin et englobant donc les résultats des vacations automnales 2023, ils laissent apparaître un déficit de 1.335 € expliqué par une augmentation conséquente des frais hippodrome (rémunération du personnel SETF inclue) , par la comptabilisation d’une perte de 4.700 € pour les années 2017, 2018 et 2019 due aux inscriptions impayés de chevaux absents, et par la mise en place, les jours de vente, d’un écran plus grand pour la diffusion des vidéos et photos de plus en plus nombreuses chaque année. Face à l’obligation d’équilibrer les finances, une augmentation de l’inscription de 15 € est proposée et acceptée. Et par ailleurs les comptes sont approuvés.

→ Ventes de Caen : un nouveau record
Les ventes 2024 ont enregistré un chiffre d’affaires record de 4.594.100 € avec un total de 628 sujets adjugés sur les 902 présentés. Soit un pourcentage de 69,2 % de chevaux vendus. Ce à la moyenne de 7.626 € pour les yearlings et de 5.241 € pour les foals. Les résultats détaillés sont à retrouver dans la rubrique « VENTES ».

Autre sujet : celui de la facturation des inscriptions applicable à chaque éleveur selon sa part de propriété. La facturation électronique sera progressivement étendue à toutes les entreprises et nous devons nous y préparer en renseignant sur le formulaire d’inscription le numéro de T.V.A. des vendeurs ou co-vendeurs assujettis. De façon générale, chaque vendeur doit s’acquitter séparément de sa part d’inscription.

→ L’introduction de Tactical Landing au Stud-Book TF : une décision qui inquiète
L’étalon Standardbred Tactical Landing, dont le syndicat américain propriétaire a offert 60 cartes de saillie pour les saisons de monte 2025 et 2026 à la Société d’Encouragement à l’Élevage du Trotteur Français, a été, le 10 décembre, l’objet d’un tirage au sort anticipé avant agrément officiel et a comptabilisé 1.569 demandes pour des juments répondant aux critères définis. Il n’en demeure pas moins que l’introduction de son sang au sein de la race TF, et ce selon la méthode de procréation en sperme congelé, questionne et inquiète nombre d’éleveurs et d’étalonniers quant à sa répercussion.

Un courrier envoyé au Ministre de l’Agriculture

D’où l’envoi, dès le 6 novembre, par MM. Jean-Pierre Viel et Jean-Yves Lhérété, présidents respectifs à cette date de « l’Anglo-Normand » et du SEPT, d’une lettre au Ministre de l’Agriculture. Un courrier construit en cinq paragraphes retranscrits ci-dessous ainsi que plusieurs passages retenus par Thierry Besnard, membre de la Commission du Livre Généalogique à la SEFT, et lus à l’assemblée.

1. Une décision précipitée, manquant de transparence et de consultation

2. Un risque de contradiction avec la réglementation européenne en matière de préservation des races pures

« Un des aspects les plus préoccupants de cette réforme réside dans sa contradiction avec le cadre réglementaire européen, en particulier le règlement (UE) 2016/1012 du 8 juin 2016 relatif aux conditions zootechniques et généalogiques applicables à l’élevage de reproducteurs de race pure. Ce règlement constitue la pierre angulaire des règles européennes en matière d’élevage des animaux de race pure et vise explicitement à garantir la pureté des races, notamment équines, à travers des programmes de sélection généalogique stricts.

L’introduction de Tactical Landing, un étalon américain de race Standardbred, dans le Livre Généalogique du Trotteur Français, soulève des questions importantes quant à la compatibilité de cette décision avec le règlement européen.

Le règlement européen est clair : les programmes de sélection doivent viser soit à améliorer ou à préserver la race existante, soit, dans des cas exceptionnels, à en créer de nouvelles, mais en aucun cas à diluer la spécificité d’une race reconnue. Permettre l’inscription de cet étalon Standardbred au Livre Généalogique du Trotteur Français risque de remettre en cause la reconnaissance même du Trotteur Français en tant que race pure, ce qui pourrait avoir des répercussions lourdes, non seulement en termes de réglementation, mais aussi sur la légitimité des courses nationales et internationales auxquelles participent ces chevaux.

En outre, il convient de rappeler que le règlement européen accorde une importance cruciale à la traçabilité des lignées de reproduction, afin de garantir que seules des races reconnues puissent bénéficier des avantages légaux accordés aux reproducteurs de race pure.

L’introduction de Tactical Landing et, par extension, la modification des règles d’inscription au Livre Généalogique risqueraient de contrevenir à ces exigences fondamentales, en compromettant l’intégrité des documents zootechniques et en ouvrant la porte à des pratiques potentiellement contraires à l’esprit de la réglementation européenne ».

3. Le transport de semence congelée : un dispositif dérogatoire porteur de dérives

« Un autre aspect particulièrement controversé de cette proposition réside dans l’autorisation dérogatoire d’utiliser du sperme congelé pour la reproduction du Trotteur Français. Actuellement, le règlement du Livre Généalogique n’autorise que la monte naturelle et l’insémination artificielle en sperme frais non transporté (Article 7 du Règlement du Livre Généalogique 2025). Cette limitation est essentielle à la préservation de l’intégrité génétique de la race.

La SETF a soumis l’idée d’introduire, de manière dérogatoire, l’utilisation du sperme congelé pour permettre la reproduction de Tactical Landing dans le Livre Généalogique du Trotteur Français. Or, il apparaît que cette dérogation risque de rapidement devenir une norme, car cette pratique justifierait qu’un éleveur français ou étranger, pratiquant la reproduction par transport de sperme congelé, se fondant sur les règles strictes de non-discrimination, exige l’inscription de ses produits au Livre Généalogique du Trotteur Français, ce qu’il ne peut faire aujourd’hui. Nul doute que cette dérogation constitue une discrimination indirecte.

Cette nouvelle méthode de reproduction, si elle venait à être généralisée, compte-tenu de la limitation du nombre de saillies annuelles, priverait en outre de nombreux éleveurs français des meilleurs étalons au profit des grosses structures et des éleveurs étrangers.

Cela affecterait donc directement le tissu socioprofessionnel de la filière déjà fragile ».

4. Conséquence pour les courses hippiques et répartition des gains

« L’introduction de nouvelles modalités de reproduction , telles que l’utilisation de sperme congelé provenant d’un étalon de race Standardbred comme Tactical Landing, soulève des préoccupations majeures quant aux répercussions sur les courses hippiques et à la répartition des gains.

La directive 90/428/CEE a été mise en place pour garantir une concurrence équitable entre les chevaux participant aux compétitions hippiques dans l’Union Européenne, en prévoyant des restrictions claires sur la part des gains réservée aux chevaux d’un pays donné. Or, en France, la répartition des gains dans les courses réservées aux Trotteurs Français atteint actuellement 86%, bien au-delà des 20 % autorisés.

L’introduction de sperme congelé pourrait remettre en question la légitimité de la France à maintenir une telle répartition des gains et réveiller d’anciennes querelles sur la question.

L’un des objectifs de la directive 90/428/CEE est d’assurer que les compétitions respectent les spécificités génétiques des races tout en évitant les pratiques protectionnistes. L’introduction de chevaux issus de l’étalon Tactical Landing, un Standardbred, pourrait compromettre la notion de race pure du Trotteur Français et ne plus justifier la réservation de courses pour cette dernière, dès lors qu’elles ne pourraient plus être considérées comme ayant vocation à l’améliorer ».

5. Répercussions économiques pour la filière du trot

« Enfin, il est important de rappeler que la filière du trot constitue un secteur vital pour l’économie rurale en France. Elle génère des milliers d’emplois directs et indirects, que ce soit dans les élevages, les centres d’entraînement, ou encore les hippodromes ».

→ L’avenir de Vincennes en question
Après de multiples échanges au sein de l’assemblée concernant Tactical Landing, à propos duquel Jean-Pierre Viel a tenu à préciser qu’il « ne mettait pas en cause sa valeur de reproducteur », a ensuite été abordé le sujet du bail, arrivant à son terme au 31 décembre 2024, de l’hippodrome de Vincennes, appartenant à la ville de Paris. Un appel d’offres a ainsi été lancé auprès de la société mère mais, dixit Yannick Pierre, membre du Conseil d’Administration de la SETF, « son montant étant basé sur les loyers consentis à la Mairie de la capitale par France Galop pour Auteuil et Longchamp et par le Paris Saint-Germain pour le Parc des Princes, il entraînerait un coût de 300 M€ sur 30 ans, auxquels s’ajouterait un investissement de 50 M€ pour remise en conformité des lieux aux normes en vigueur ». Les deux parties n’étant pas en mesure de finaliser un accord à la date anniversaire, un avenant courant jusqu’au 31 août a été convenu entre elles tandis que, parallèlement, est à l’étude un plan B consistant à transformer l’hippodrome d’Enghien, propriété de la SETF, en une copie de Vincennes. Un projet dont le coût se monterait entre 100 et 150 M€.

Ce alors que « les actuels résultats enregistrés par le PMU, dont le nombre de clients a été divisé par deux en vingt ans (trois millions contre six) et dont la force commerciale n’est pas ce qu’elle devrait être, sont source d’inquiétude » déclare Yannick Pierre, « la prochaine variable d’ajustement étant les allocations ». En chiffres, la projection du résultat net distribué pour 2024 à la filière est passée de 851 M€ à 838 M€ puis à 835 M€ tandis que le budget 2025 envisage un résultat de 845 M€. Un chiffre optimiste non partagé par la SETF dont les membres présents au Conseil d’Administration du PMU n’ont pas voté le budget, contrairement à leurs homologues de France Galop.


COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VENDREDI 1ER MARS 2024

 

Accueil des participants par le président Jean-Pierre Viel

 Ventes de Caen 2023 : « Des résultats très satisfaisants »
Secrétaire de l’Association des Éleveurs Normands, Monette Lemelletier fait part à la salle « des résultats très satisfaisants des Ventes de Caen 2023 avec un nouveau chiffre d’affaires record (4 273 400 €) et des moyennes par sujet en hausse (7 642 € pour les yearlings et 4 901 € pour les foals). Une belle année 2023 également au niveau des gagnants avec 634 victoires comptabilisées (contre 566 en 2022). Et un pourcentage de qualifiés parmi les vendus qui a atteint les 50% chez les « K » (déjà 37% pour la génération des « L »). »

 

« Une baisse du nombre de produits qu’il faut enrayer »
« Les défis vont être nombreux pour la nouvelle mandature », souligne d’entrée de jeu Guillaume Maupas, avec notamment un sujet qui est actuellement au cœur des débats, le renouvellement de la concession de l’hippodrome de Vincennes : « La SETF est la seule à pouvoir répondre à l’appel d’offres lancé par la mairie de Paris mais les conditions sont inacceptables pour le moment. Une nouvelle phase de discussion va être engagée. Sachez que le tout le monde est mobilisé pour l’avenir de l’hippodrome de Vincennes ». Le directeur technique de la SETF et Arnaud Duluard, chargé du département élevage, détaillent ensuite tous les chiffres 2023 (à retrouver sur ce site internet dans la rubrique INFOS ÉLEVAGES – Dossier Statistiques et Etudes 2023). Un constat, année après année, le nombre de juments saillies et de produits nés est en diminution (prévision de 8 795 poulains pour 2023, soit une baisse de 3,8%/2022). « Nous sommes arrivés à un niveau qu’il ne faut plus creuser. Il faut enrayer cette baisse avec notamment un allégement des règlements à la monte. » . Les nouvelles mesures sont à retrouver dans le dossier Statistiques et Etudes 2023, pages 11 à 15)


Un débat tendu sur l’éviction de deux personnes au niveau de la commission élevage
« C’est incompréhensible et inacceptable que deux personnes élues dans le collège national des éleveurs ne fassent partie des membres de cette commission. » C’est en ces termes que le Président Jean-Pierre Viel s’insurge de la situation. En réponse, Guillaume Maupas tient lui à préciser « que pour des raisons politiciennes, si les élus de ce collège faisaient jusqu’alors partie de droit à la commission de l’élevage, le nouveau comité avait pris la décision de ne plus tenir compte de ces usages ». « Une aberration » selon le Président Viel qui demande « que ces personnes soient rétablies à leur place. » Un débat tendu auquel participe également Antoine Bézière, lequel prend la défense de Jean-Pierre Viel en s’appuyant sur différents textes, concluant son propos par « on marche sur la tête». Pour l’heure, les deux éleveurs concernés sont conviés à participer aux différents débats de la commission élevage, mais sans droit de vote, ce qui n’est pas « une situation acceptable», conclut Jean-Pierre Viel. Affaire à suivre…

« Une voix globale au niveau national »
Suite à une intervention dans la salle, Guillaume Maupas réagit sur la possibilité de créer une Fédération nationale des éleveurs : « J’y suis tout à fait favorable. Si les différentes associations doivent garder chacune leur identité, le fait de se réunir permettrait d’avoir une voix globale au niveau national et de peser beaucoup plus. »


Remise de trophées
Cette réunion se clôt par la traditionnelle remise des trophées aux vainqueurs de Groupe (voir toutes les photos dans la rubrique « L’Assemblée Générale en images »).

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU JEUDI 21 DÉCEMBRE 2023

 

Ce 21 décembre 2023, à 10 h 30, s’est tenue, à Cabourg, l’Assemblée Générale de la Société du Cheval Anglo-Normand présidée par Monsieur Jean-Pierre Viel.

  Comptes financiers de la Société du Cheval Anglo-Normand

Présentés par Madame HEBERT, Chef de Mission pour la Société FITECO, le dernier exercice, clos au 30 septembre 2023, accuse un résultat négatif de 757,00 €.

Pour rappel, il était de 1900,00 € l’année précédente.

Les recettes de 2023 sont de 21 000,00 € contre 22 700,00 € en 2022, soit une régression de 1 700,00 €.

Une diminution des dépenses de 1 100,00 € a donc permis d’atténuer le déficit enregistré ces dernières années.

Les comptes de la Société du CHEVAL ANGLO-NORMAND ont été approuvés à l’unanimité.

 

Comptes financiers de l’Association des Éleveurs Normands

Clos au 30 juin 2023, les comptes financiers de l’A.E.N. fait état d’un bilan positif de 16 750 €, renouant ainsi avec les résultats bénéficiaires. Cette progression trouve en partie son explication par un nombre croissant de chevaux inscrits, la hausse des enchères et le pourcentage des vendus.

Les comptes de l’A.E.N. ont été approuvés à l’unanimité.

 

Bilan comptable des ventes

Arrêté compte

 au

Déficit

Positif

30 juin 2023

 

16 750 €

30 juin 2022

13 169 €

 

30 juin 2021

22 865 €

 

31 mai 2019

14 392 €

 

31 mai 2018

 

625 €

Résultats des ventes 2023

RESULTATS COMPLETS

2023

2022

2021

Présentés

886

849

840

Absents

73

90

84

Vendus

590 (67 %)

629 (74,2 %)

588 (70%)

Retirés

296

217

252

CA vendus

4 273 400 €

4 157 900 €

3 413 800 €

Prix moyen

7 243 € (+ 9 %)

6 610 €

5 805 €

 

YEARLINGS

2023

2022

2021

Présentés

739

716

719

Absents

56

72

67

Vendus

504 (68 %)

538 (75 %)

496 (69 %)

Retirés

235

178

223

CA vendus

3 851 900 €

3 790 000 €

3 074 000 €

Prix moyen

7 642 € (+ 9 %)

7 044 €

6 197 €

 

FOALS

2023

2022

2021

Présentés

147

130

121

Absents

17

18

17

Vendus

86 (59 %)

91 (70 %)

92 (76 %)

Retirés

61

39

29

CA vendus

421 500 €

367 900 €

339 800 €

Prix moyen

4 901 € (+ 23 %)

4 042 €

3 693€

 Les absences

Bien que les poulains absents soient en diminution, il reste encore un nombre beaucoup trop important de yearlings non présentés et notamment signalés seulement le jour même de la vente. Cette pratique de certains éleveurs est à déplorer pour les acheteurs qui se déplacent spécialement.

Les statistiques

1) Fréquentation du site internet

Période

Nombre de visites

01/01/2023 au 13/12/2023

76 206

01/01/2022 au 13/12/2022

75 908

01/01/2021 au 13/12/2021

67 168

  01/01/2020 au 13/12/2020

64 212

 

2) Sujets qualifiés au 07/12/23

189 « L » qualifiés sur 627 vendus

(536 yearlings + 91 foals), soit 30%

290 « K » qualifiés sur 589 vendus

(496 yearlings + 93 foals), soit 49%

 

2) Vainqueurs

Période

Vainqueurs issus des

ventes de CAEN

01/01/2023 au 19/12/2023

621

01/01/2022 au 31/12/2022

566

01/01/2021 au 31/12/2021

524

  Calendrier des ventes 2024

Pour l’année 2024, le calendrier est établi comme suit :

 

       2 sessions pour les yearlings,

o   10 – 11 – 12 septembre 2024,

o   24 – 25 – 26 et 27 septembre 2024

 

       1 journée pour les foals
  o   8 octobre 2024

  Elevage

Le résultat des élections au comité de la SETF et la répartition des élus au sein des différentes commissions ont provoqué la surprise et le fort mécontentement des éleveurs présents. L’éviction dans la commission d’élevage de 2 éleveurs élus dans le collège des éleveurs, au mépris des usages et des textes, est incompréhensible, voire amorale.

 

Renouvellement du conseil d’administration

 

L’élection du bureau avec l’élection du Président, des Vice-présidents et de la secrétaire-trésorière prévue initialement le 3 mars 2023 a finalement eu lieu le 9 décembre avec 16 membres présents, 5 membres excusés et 9 membres absents.

Le renouvellement complet du Conseil d’Administration de la Société du Cheval-Anglo-Normand, élu pour une période de trois ans, a eu lieu le 15 décembre 2023

Ont été élus à main levée et à l’unanimité des voix les personnes suivantes :

Madame Jeanne-Marie BROHIER, Messieurs Christian BARASSIN, Jean-Marc BINET, Claude CORBES, Jean-Michel DUBOIS, Pascal DUBUS, Ludovic FLEURY, Julien LEBRUN, Claude LELOUTRE.

 

Les Membres du Bureau sont au nombre de 4 :

Président  : Jean-Pierre VIEL

Vice-Présidents : Thierry ANDRIEU et Philippe DELAUNAY

Secrétaire-Trésorière : Simone LEMELLETIER

 

Les membres du Conseil d’Administration sont au nombre de 36 (y compris les membres du Bureau) :

Thierry ANDRIEU, Denis AVENEL, Christian BARASSIN, Thierry BESNARD, Antoine BEZIERE, Jean-Marc BINET, André BLEE, Jeanne-Marie BROHIER, Françoise CHAUNION, Claude CORBES, Philippe DELAUNAY, Jean-Michel DUBOIS, Pascal DUBUS, Benoît DUPREY, Paul ESSARTIAL, Ludovic FLEURY, Eric GARGOWITSCH, Xavier GUIBOUT, François HENRY, Philippe HENRY, Christian HOSTE, Yves JEAN, Julien LEBRUN, Claude LELOUTRE, Laurence LEMELLETIER, Simone LEMELLETIER, Marie-Pierre LENAULT-VIEL, Geneviève LUNG, Alain PAGES, Gérard RAULLINE, Jean-Yves RAYON, Gilles RENAULT, Jean-Claude SAUTIVET, Alain TESSANDIER, Jean-Pierre VIEL, Paul VIEL.

 

Le bureau, conformément au statut, a décidé de retirer les membres n’ayant pas participé aux réunions depuis plus de 3 ans et ne s’étant pas acquittés de la cotisation..     

 

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VENDREDI 3 MARS 2023

 

Après l’accueil des participants par le président Jean-Pierre Viel, celui-ci donne la parole, en « visio », à Jean-Pierre Barjon, président LeTROT. Ce dernier déclare : « 2022 a été une année importante pour le Cheval Français avec notamment la tenue d’Assises de l’élevage ayant permis d’identifier des indicateurs pour appréhender l’avenir de la race ». Et de poursuivre : « Des décisions devront tôt ou tard être prises car, si en élevage, on s’inscrit dans la durée, il faut associer durée et transformation et c’est là un challenge ».
Toutes les études réalisées en 2022 ont, plus tard dans la réunion, été présentées par Guillaume Maupas, directeur Technique LeTROT, et sont disponibles sur ce site internet dans la rubrique INFOS ÉLEVAGE.

Par ailleurs, après avoir rappelé la création, en septembre 2022, de la Journée des Critériums (3, 4 et 5 Ans) à laquelle a été adossée la Journée des Éleveurs, le président de LeTROT informe l’auditoire que les résultats de la société-mère permettent le versement tout prochain d’une « prime inflation » aux propriétaires et aux éleveurs, d’un montant global de 4 M€, ainsi qu’une aide aux hippodromes à hauteur de 1 M€ et distribuée au prorata du nombre de courses organisées. Ce tandis que les prix de courses vont augmenter de 3% sur la période allant du 1er mars au 31 décembre 2023, soit une enveloppe de 6,35 M€, dont 74% affectés aux programmes régionaux. Une politique d’allocations décidée lors du Conseil d’Administration du 6 décembre 2022 et dont les principes d’affectation retenus ont été l’objet d’une étude d’impact selon la catégorie des courses, la catégorie des hippodromes, les régions, l’âge des chevaux et le rapport PMH/Premium.
Enfin, pour conclure son intervention, Jean-Pierre Barjon rappelle la tenue d’élection à la société-mère à l’automne et « invite professionnels et éleveurs à s’investir ». Un appel à s’engager repris, concernant aussi « L’Anglo-Normand », par Jean-Pierre Viel, à l’adresse des « jeunes devant se manifester pour apporter leur concours et préparer leur avenir ».

Invité ensuite à prendre le micro, Hugues Levesque, président de la commission de l’élevage à la SECF, fait part à l’assemblée de la « baisse assez vertigineuse » du nombre de poulinières TF saillies par un des étalons TF. Une jumenterie active passée de 20045 unités en 1992 à 12732 en 2022 (-3,7% / 2021). Avec corollairement environ 8800 TF qui seront inscrits au Stud-Book en 2023 (9434 produits vivants en 2022) alors qu’ils furent plus de 13000 à l’avoir été en 1993. L’intervenant dit alors la nécessité de « définir une politique d’élevage » car, selon ses termes, « le nombre est important pour avoir de l’audience auprès des décideurs politiques ».   Puis il aborde le sujet des techniques nouvelles en matière de génomique, posant alors la question : « Sont-elles à mettre à la disposition de tous les éleveurs où à laisser dans le domaine privé ? ». Par ailleurs, regrettant que les différentes associations d’éleveurs soient « insuffisamment sources de proposition », il appelle à la création d’une fédération les regroupant. Mais, ces associations s’attachant souvent à des régions très distinctement aménagées pour faire de l’élevage, « une aide aux régions moins équipées de la part des grandes régions d’élevage TF que sont la Normandie et l’Ouest-Anjou-Maine » serait plutôt envisageable selon Jean-Pierre Viel, lequel relaie par ailleurs l’inquiétude des éleveurs quant aux coûts de production de plus en plus élevés en raison de l’inflation.

Ouverts ensuite à la salle, les débats portent notamment sur les gains engrangés par les trotteurs étrangers (3,58% des allocations totales distribuées en 2022, soit un pourcentage stable par rapport à 2021), sur le manque de partants dans les épreuves de chevaux d’âge, sur la non utilisation de l’intégralité de l’enveloppe dédoublements, sur la nouvelle donne du marché des saillies en raison des syndications d’étalons, ou aussi entre autres sur la possibilité de faire saillir dès l’âge de 4 ans les juments qualifiées issues de mères 2e catégorie. Une solution parmi d’autres pour modifier positivement le ratio Juments saillies / Juments admises à la reproduction.
Et puis concluons par la demande, faite par Philippe Henry, ex-président de l’Association des Éleveurs Normands, d’accorder réglementairement deux saillies gratuites d’un trotteur devenu étalon à son éleveur. Une demande transmise immédiatement par Jean-Pierre Viel aux commissions ad hoc de la société-mère (élevage et stud-book) pour passer de 100 à 102 cartes maximum par géniteur.

Ventes de Caen
Les résultats des ventes de Caen 2022, disponibles sur ce site, ont été excellents. Mais s’ils ont été relatés dans notre compte-rendu de l’assemblée générale du 15 décembre 2022 à Cabourg, on pourra préciser que, parallèlement, sur toute l’année 2022, ce sont 566 victoires qu’ont signées les trotteurs acquis ces dernières saisons à la Prairie. Ce alors qu’un inédit joli coup de quatre à Vincennes a été réalisé le 20 février 2023. Quant à notre site internet, son audience ne cesse de croître puisque 77295 visites y ont été enregistrées en 2022 contre 68292 en 2021.     

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU JEUDI 15 DÉCEMBRE 2022

 

 Comptes financiers de la Société du Cheval Anglo-Normand – Le dernier exercice, clos au 30 septembre 2022, s’est avéré négatif à hauteur de 1886 euros. Un déficit supporté par une saine trésorerie, l’option d’une diminution du budget des cadeaux remis lors de l’assemblée de mars aux entourages des vainqueurs de Groupe I étant toutefois validée. Des comptes qui ont été approuvés à l’unanimité des membres présents.

 Recrutement de nouveaux sociétaires – Les chiffres évoqués ci-dessus invitent aussi, pour maintenir un équilibre financier, à recruter de nouveaux sociétaires. Dans ce but, la qualité globale du traditionnel Tirage au sort de saillies aura son importance, le président prévoyant à ce sujet d’appeler au soutien de l’association les propriétaires des jeunes mâles se distinguant au cours du meeting d’hiver.

 Renouvellement du conseil d’administration – Il a été procédé au renouvellement complet du Conseil d’Administration de la Société du Cheval-Anglo-Normand, pour une période de trois ans. 30 membres ont été élus, tous à l’unanimité, dont 5 nouveaux. Parmi ceux-ci, notons la présence de Thierry Besnard, membre de la commission de l’élevage au sein de la société mère et ainsi futur relais des décisions prises par les instances nationales du trot, l’homme du Haras de Fligny indiquant vouloir « défendre la spécificité de la race Trotteur Français ». Et de lancer à l’assistance : « Il faut qu’on défende notre système, et si vous comptez sur moi pour le faire, j’aurai aussi besoin de vous ! ». Le conseil d’administration se réunira le jour de l’assemblée au début du mois de mars pour élire le bureau.

 Comptes financiers de l’Association des Éleveurs Normands – Clos au 30 juin 2022, les comptes financiers de l’A.E.N. laissent apparaître un déficit de 13 169 euros, contre 22 865 euros un an plus tôt. Un résultat négatif malgré la progression du chiffre d’affaires des ventes de l’automne 2021 par rapport à l’édition précédente (3 413 800 € contre 2 996 300 €) car les frais d’organisation ont évolué nettement. Ainsi, outre une refonte du système informatique pour la confection des catalogues, citons la facturation par LeTrot des coûts induits des journées de vente, la présence imposée d’un vétérinaire sur place, le gardiennage, la prestation d’une équipe dédiée aux contrôles des pass sanitaires pour le covid…
Et s’il faut signaler que de nouvelles améliorations ont été apportées en 2022, telle l’installation d’un grand écran dans le hall pour diffuser des vidéos des poulains au paddock lors de leur passage sur le ring, le président Viel se veut optimiste au vu « des actuelles recettes au PMU qui se tiennent », et, par ailleurs, de la poursuite constatée de l’essor des vacations caennaises en 2022 à l’occasion desquelles le chiffre d’affaires s’est élevé à 4 157 900 €. Avec pourtant la non présentation de 90 sujets inscrits au catalogue, état de fait dû, d’une part, à la disparition ou aux blessures ou maladies contractées par certains de ces sujets. Et d’autre part à la vente de certains autres suite à la parution du catalogue, pour nombre d’entre eux aux papiers fournis. Une pratique à l’encontre de l’intérêt général.

 Des statistiques très parlantes – Les statistiques quant à la fréquentation du site internet « vente-caen-trot.com » montrent l’intérêt grandissant porté par les acheteurs potentiels à la place caennaise. Ainsi, ont été comptabilisées 75 908 visites du 1er janvier au 13 décembre 2022 (contre, sur la même période, 64 212 en 2020, et 67 168 en 2021).
Un attrait toujours plus important à mettre indubitablement en relation avec les résultats enregistrés tant en compétition, y compris au plus haut niveau, qu’aux qualifications par les éléments vendus sur l’hippodrome de la Prairie.

Ainsi, du 1er janvier au 13 décembre 2022, le poteau a été franchi en vainqueur à 547 reprises par des sujets issus des ventes de l’A.E.N. Le précédent record, pour une année complète, datait de 2021 avec 524 succès.
Quant aux pourcentages de sujets qualifiés, s’il atteint, au 13 décembre 2022, près de 43 % chez les « J » (moyenne générale par promotion entre 37 et 38 %), ce sont déjà plus de 32 % chez les « K » qui ont obtenu leur billet pour la compétition, ce qui permet, par projection, d’entrevoir à terme un taux de réussite situé entre 45 et 50 % pour cette génération.

 

 Un calendrier des ventes 2023 moins étalé – Le calendrier des journées de vacations 2023 est d’ores et déjà établi avec, comme lors des dernières années, huit rendez-vous. Sept seront réservés aux yearlings en deux sessions (12, 13 et 14 septembre, 26, 27, 28, 29 et 30 septembre) tandis que le huitième, exclusivement consacré aux foals, se déroulera le 4 octobre. Soit une semaine plus tôt que d’habitude, ce pour que le ring de vente soit enlevé du hall avant la tenue de la réunion du désormais automnal Saint-Léger des Trotteurs.

 

 

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VENDREDI 4 MARS 2022

 

 Accueil des participants par le président Jean-Pierre Viel

→ Intervention (en visio) de Jean-Pierre Barjon, président de LeTrot, et débat avec la salle  

Des Assises de l’élevage précédées d’une consultation
« Le mois à venir va être extrêmement important pour l’élevage. Les éleveurs ne sont pas assez représentés au sein de LeTrot », déclare d’emblée Jean-Pierre Barjon qui ajoute : « D’où l’idée d’organiser des Assises de l’élevage le 15 avril avec une consultation préalable auprès de de tous ceux qui se sentent concernés, 1500 contributions ayant été collectées ». Et de poursuivre : « Nous voulons remetrre les éleveurs au cœur du dispositif et leur permettre de s’exprimer dans un travail collectif pour construire notre futur. Puis les réponses seront relayées au niveau de la commission de l’élevage qui prendra ensuite des décisions selons le modèle démocratique. »
Le Président de LeTrot fait ensuite part à l’assemblée « de la découverte d’une trentaine de nouveaux marqueurs dans l’ADN du trotteur. Une avancée scientifique pouvant constituer, au moment d’effectuer les croisements, une potentielle aide à la décision. » « En sus du savoir-faire et de l’expérience des éleveurs », précise-t-il. Par ailleurs, au vu du résultat du dernier Prix de France, où quatre des cinq premières places ont été prises par des trotteurs étrangers, Jean-Pierre Barjon estime « que le Trotteur Français est « attaqué » par le Standarbred, dont le sang introduit il y a plusieurs décennies a eu un effet positif sur notre race. » Et que, d’autre part, « des éleveurs ont l’impression de tourner en rond quant à la génétique à leur disposition. D’où l’ouverture d’un débat. » Ce tandis que les Américains viennent d’agrérer des étalons TF dans la Breeders Crown.

– La position de prudence du Président de l’Anglo-Normand
Alors que, plus tard dans la réunion, il émettra la proposition « d’attribuer des allocations à tous les partants dans les épreuves phares de même que dans tous les quintés pour garantir la recette puis la redistribuer », puis suggérera une coordination des programmes de courses provinciaux et parisiens « afin d’éviter trop de déplacements pour les professionnels », Jean-Pierre Viel réagit aux propos de Jean-Pierre Barjon : « Le résultat du Prix de France 2022 ne s’apparente aucunement à un affaiblissement de notre race par rapport à sa concurrente », le contradicteur mettant en avant « la domination des tricolores dans le Prix d’Amérique et le record battue par le vainqueur du Prix de Paris. » Parallèlement, il affirme que « l’apport du sang étranger depuis une vingtaine d’années s’est fondu dans notre système de courses et qu’une modification des conditions d’accès à notre Stud-book pourrait entraîner une désorganisation. » Une position de prudence, donc, de la part du Président de l’Anglo-Normand.

– La crainte de Joël Hallais et l’inquiétude de Stéphane Meunier
Une vision largement partagée dans l’assemblée et notamment par Joël Hallais qui craint « un cheminent transport de sperme – ouverture du Stud-book – ouverture du programme de courses » et qui dit avoir trouvé le questionnaire de la consultation « très orienté ».
Président du Syndicat des Entraîneurs, Drivers et Jockeys de Trot, Stéphane Meunier s’inquiète également d’un potentiel élargissement du programme français aux trotteurs étrangers, prônant 
« le maintien d’une ouverture à 16% de nos courses » et invitant par ailleurs les éleveurs « à réclamer une aide au coût des saillies auprès de leurs Conseils régionaux, comme c’est déjà le cas dans le Nord ».

→ Présentation des statistiques Élevage et Qualifications ; résultats chiffrés des épreuves européennes et internationales
Présentées par Guillaume Maupas, les statistiques d’élevage et celles concernant les qualifications sont à retrouver respectivement aux pages 20-21 et 11 à 13 du « Bilan d’actitivé 2021 de la S.E.C.F. », tandis que les résultats chiffrés des épreuves ouvertes aux chevaux étrangers, sujet également évoqué ce jour par le directeur technique de la société-mère, le sont page 10 du même document que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien : « Bilan d’activité 2021 ».

 → Ventes de Caen 2021 : une année record
Thierry Andrieu, vice-président de l’Association des Éleveurs Normands, présente un rapide bilan des Ventes de Caen de l’automne dernier. Celles-ci ont généré un chiffre d’affaires global record de 3 413 800 €, la moyenne par yearling s’étant établi à 6 197 €, soit une belle augmentation de 12% par rapport à l’édition précédente. Ce alors qu’au cours de la saison 2021, les sujets acquis sur la place caennaise ont enregistré 525 victoires. Un record là encore. 

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VENDREDI 28 FÉVRIER 2020

 

Accueil des participants par le président Jean-Pierre Viel

Intervention de Jean-Pierre Barjon, président de LeTrot 
« Nous sommes animés par des raisons de croire à un renouveau, mais le chemin à parcourir, en partenariat avec France Galop et le PMU, sera long » et « il faut se remettre en mouvement », a notamment déclaré le président de la société-mère qui a évoqué :
    La définition de deux grands axes fondamentaux pour relancer la machine.
1) le joueur, « notre client, auquel nous devons apporter une meilleure offre PMU et un meilleur spectacle ».
2) le propriétaire, « financier de la filière, soutien indispensable à la bonne marche des entreprises d’élevage et d’entraînement ».
– la volonté de remonter au plus vite l’enveloppe des allocations, d’une part par des économies identifiées à hauteur de 4 M€, d’autre part par une progression du chiffre d’affaires du PMU
– la rédaction de lettres de cadrage à l’intention des différentes commissions
– la protection de la race Trotteur Français tout en innovant, le numéro un du Trot annonçant la publication prochaine, qui sera mise à disposition des éleveurs, d’une étude génétique réalisée en collaboration avec l’INRA sur un gros échantillon de 1300 trotteurs.

→ Présentation des chiffres et de la politique d’élevage de Le Trot
– Trois « stats clés » concernant l’année 2019
– 1052 poulains vivants recensés au 23.01.2020, soit une augmentation de 4,1% par rapport à 2018
– 443 étalons ayant reçu un carnet de saillies (-5,1%)
– 14 139 juments saillies (-4,2 %), l’objectif d’un cheptel de moins de 15000 poulinières étant tenu depuis 2017
– nombre de qualifiés : 4417 contre 4363 la saison précédente, soit un + 1,2 % démontrant une stabilité, d’où le maintien des barèmes, de même que le barème des requalifications qui pourrait être retravaillé si le nombre de chevaux en mesure de courir évoluait
– Monte 2020 : des nouveautés
– les stud-books des pays tenant un « registre du Trotteur Français » sont désormais dénommés « Stud-books filiaux »
– mise en place d’une distinction plus claire entre activité d’élevage du TF en France et à l’étranger
– obligations déclaratives et de contrôle lors de naissances multiples
– possibilité de refuser l’inscription ou de demander la radiation d’un cheval (par exemple suite à la découverte d’une manipulation génétique)
– adoption des nouveaux barèmes d’approbation des étalons et de classification des poulinières avec, dixit Guillaume Maupas, directeur technique du Cheval Français, « pour 2020, vraisemblablement une « année blanche » avec prise en compte de la catégorisation de la mère au moment de la conception du produit et non au moment de la naissance de celui-ci » 

→ Contrôle des médications et dopage
« Un dossier très important avec cependant la nécessité de faire la différence les cas de dopage (5 en 2019) et les cas positifs dus aux médications ou contaminations (30 en 2019) », déclare Guillaume Maupas qui affirme par ailleurs que, « contrairement à certaines rumeurs insistantes, le suivi de tous les prélèvements, numérotés et non identifiables, sont pareillement traités »

→ Étoffement des estivales cabourgeaises et meetings d’hiver en régions
Suite à des propos de son directeur technique indiquant la décision de Le Trot d’« étoffer le meeting estival de Cabourg (réunions composées automatiquement de 8 courses) en enlevant deux rendez-vous en novembre sur le même hippodrome, pas rentable à cette période», Jean-Pierre Viel fait valoir « l’impérative existence de ces réunions pour la trésorerie de nombreuses structures dans une fédération riche en effectifs ». Guillaume Maupas précise alors que « les meetings d’hiver en régions constituent une demande unanime des professionnels et qu’il a va falloir trouver une solution pour y accéder ».

→ Ventes de Caen et remise de trophées
Après avoir un rapide rappel, effectué par Thierry Andrieu, du bon bilan des ventes automnales 2019, le Président Viel remercie la société-mère de mettre l’hippodrome de la Prairie à la disposition de l’Association des Éleveurs Normands pour y organiser Ventes de Caen qui , « existent depuis 1986 et        doivent s’inscrire dans la durée car il s’agit de vacations indispensables aux éleveurs régionaux et par ailleurs riches en futurs sujets de grande qualité ». Comme on a pu le constater, une fois encore, lors du meeting d’hiver de Vincennes. Enfin, la réunion se clôt par la traditionnelle remise de trophées aux   entourages des vainqueurs de Groupe I.

COMPTE-RENDU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU JEUDI 19 DÉCEMBRE 2019

 Comptes financiers de la Société du Cheval Anglo-Normand – Alors que l’exercice précédent laissait apparaître un compte de résultats positif de 625 euros, celui qui a couru de juin 2018 à mai 2019 s’est avéré négatif à hauteur de 1559 euros. Et ce malgré une diminution du budget des cadeaux remis, lors de l’assemblée de mars, aux entourages des vainqueurs de Groupe I.

 Recrutement de nouveaux sociétaires – Les chiffres présentés ci-dessus imposent de recruter pour maintenir un équilibre financier, le président faisant tout particulièrement appel aux jeunes. Du point de vue communication, un courrier sera envoyé aux éleveurs normands et à ceux des départements limitrophes pour rejoindre « l’Anglo, une association qui a toujours servi l’élevage ». Une page permettant d’adhérer par voie dématérialisée sera d’ailleurs créée sur le site dès début 2020. Et il faut là rappeler que, outre le fait de pouvoir s’immiscer dans les débats concernant l’avenir de leurs élevages, les sociétaires ont le loisir de participer au traditionnel tirage au sort de cartes de saillies pour lesquelles, c’est à rappeler, aucune somme n’est demandée aux récipiendaires.

 Renouvellement au comité – Tandis que MM. Daniel Foucault et Roger Ledoyen, membres du comité de l’Anglo-Normand, nous ont quittés cette année, à l’occasion de la réélection du tiers sortant, sont entrés au comité Mme Françoise Chaunion et M. Christian Hoste.

 Le Trotteur Français mondialement à l’honneur – Si, d’un point de vue plus large, le président Jean-Pierre Viel se dit satisfait des résultats (+ 10%) enregistrés au PMU depuis le début du meeting d’hiver, concernant l’élevage proprement dit, le président Jean-Pierre Viel se félicite de « l’excellent comportement des Trotteurs Français dans les plus grandes épreuves au niveau du programme international », que ce soit en France ou à l’étranger. À propos des courses de sélection réservées à la race, il fait référence à Étoile de Bruyère (Kénor de Cossé) pour montrer que des investissements très raisonnables peuvent déboucher sur la naissance d’un sujet classique. Toujours est-il que Dominique de Bellaigue est revenu d’un voyage avec en poche « un contrat portant sur l’achat de 1000 Trotteurs Français par des Canadiens », indique le président, Bold Eagle ayant il est vrai fait véritablement sensation fin octobre à Woodbine lors de sa victoire dans la Breeders Crown pour chevaux d’âge. 

 Des interrogations quant à la future politique d’élevage – Suite à l’accession de M. Jean-Pierre Barjon à la tête de LeTROT, des éleveurs de l’Anglo-Normand, comme a pu l’exprimer ce jour Philippe Delaunay, appréhendent une modification des grandes orientations de la politique d’élevage de la société-mère. Des inquiétudes dues aux déclarations, dans l’hebdomadaire Province Courses en 2016, du nouveau numéro un de la discipline. Lequel disait : « Aujourd’hui, il est urgent de ne pas perdre de temps et d’aller plus loin que ce que peuvent nous permettre les règles françaises d’élevage (…). On est tous là pour faire naître des cracks. La lecture française est qu’on a protégé quelque chose de très très bon. Je n’ai pas de problème avec cela. Mais dans ma position d’éleveur, et de compétiteur, je vais essayer d’aller au meilleur (…) ». Des propos qui font affirmer à Thierry Andrieu :« Le rôle des associations et syndicats d’éleveurs va être très important si est posée la question d’une ouverture nouvelle du Stud-Book du Trotteur Français, voire par ailleurs de l’autorisation du transport de semence ».Quant à Paul Essartial, qui lors de sa présidence au Cheval Français entre 1994 et 1997, défendit avec succès la cause de la race face à la plainte danoise et parvint à faire accepter, aux autres nations européennes du trotting, un quota limité à 16 % de nos allocations, il met en garde contre« une ouverture non maîtrisée qui entraînerait une chute libre de la moyenne des prix, sept fois plus importante chez nous que chez nos voisins ». Cependant, malgré ces craintes quant à un changement de politique d’élevage, Jean-Pierre Viel opte pour une attitude positive vis à vis de ceux qui tiendront les rênes de LeTROT à partir du 1er janvier 2020 : « Le nouveau président est désormais face à ses responsablités. Des jeunes ont également voulu prendre les leurs. Tous les nouveaux élus doivent désormais montrer leurs capacités à œuvrer à la pérennisation de la filière. De notre côté, nous devons les encourager ».

→ De la question d’un étalon syndiqué dans plusieurs pays – André Blée s’étonne du fait qu’un étalon agréé pour 100 cartes au sein de la race (y compris celles vendues à des éleveurs étrangers dont les sociétés-mères ont signé une chartre avec LeTROT pour produire du Trotteur Français hors de nos frontières) et syndiqué, puisse également l’être à la même hauteur à l’étranger. « Une pratique qui ne demande pas d’accord de la part du Ministère de l’Agriculture », répond Jean-Pierre Viel, lequel s’interroge sur la possible intervention du Ministère des Finances.

 De l’importance de soutenir les « petits » hippodromes – Plusieurs personnes présentes dans la salle, dont Jean-Pierre Viel lui-même, œuvrent à l’organisation de réunions de courses sur les « petits » hippodromes provinciaux. Il faut absolument que ceux-ci continuent de recevoir des aides de l’Institution « afin de ne pas décourager tous les bénévoles sur lesquels repose leur existence ».

Association des Éleveurs Normands : bilan des Ventes de Caen 2019
Dans la foulée du « grand cru » 2017 et des bons résultats 2018, le millésime 2019 des Ventes de Caen s’est avéré une nouvelle fois très satisfaisant, comme ont pu le souligner le Président de l’Association des Éleveurs Normands, Philippe Henry, et son vice-président, Thierry Andrieu, lequel a présenté le bilan à l’assemblée.

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