La belle histoire caennaise de la famille Romarie-Quesne
Carine Romarie-Quesne et son mari, Benoît.

La belle histoire caennaise de la famille Romarie-Quesne

De longue date fidèles vendeurs lors de nos vacations, la famille Romarie-Quesne, installée à Bazougers (53), se retrouve de nouveau sous les feux de l’actualité, deux ans après la victoire, dans le Prix Jean Le Gonidec (Gr. II), d’Éclipse Danica, elle aussi vendue foal sur la place caennaise. Ce en raison du magnifique succès, pour ses débuts sous la selle, d’Inouï Danica dans le Prix Hémine (Gr. II), épreuve préparatoire notamment au Saint-Léger des Trotteurs, programmé le 19 mai à La Prairie. La Prairie et son grand hall où Kevin Tébirent, « une connaissance nous ayant confié des poulains allant à des ventes » indique Carine Romarie, se fit adjuger, en octobre 2018, le fils de Boccador de Simm pour 2 000 euros. L’éleveuse se souvient des propos de l’acheteur au sujet de l’auteur d’Inouï Danica : « C’est un jeune étalon dont les poulains font l’objet de bruits très favorables ». Une affirmation corroborée par le premier succès, obtenu par Gésira mi-septembre de la même année, de la production initiale du fils de Rieussec
Mais revenons au lien heureux entre la famille Romarie-Quesne et notre association des Éleveurs Normands. En effet, outre les deux sujets de haut niveau susmentionnés, de multiples autres gagnants portant le label « Danica », tel en particulier Dixit Danica, ont été vendus yearlings ou foals lors de nos vacations, où par ailleurs Jacadi Danica a, en 2020, constitué le top price d’une journée. Et c’est via l’un de nos catalogues que Carine envisagea d’acquérir la mère d’« Inouï ». C’était à l’automne 2014, saison où elle céda Éclipse Danica sur notre ring. Poulinière présentée pleine, Sellina Blue, descendante de la championne Une de Mai (cf notre papier sur Inouï Danica sous les onglets « Nos Top Références-Profils archivés »), fut toutefois rachetée par son vendeur, le Haras des Coudraies. Et c’est un peu plus tard, à l’amiable, que l’affaire se conclut.

« Pour une petite structure comme la nôtre, c’est top »

Et alors que la gestation du poulain « F » que la fille d’Imoko portait dans ses flancs s’interrompit prématurément, la jument fut mariée au printemps suivant avec Boccador de Simm « pour réaliser un croisement intéressant avec un reproducteur qui était alors stationné au Haras de Vaiges, près de chez nous, et dont nous avions gagné une carte de saillie gratuite au tirage au sort de l’association Qualitrot Picardie ! » explique Carine Romarie-Quesne. Même si nul ne le savait bien sûr à l’époque, une belle histoire était en route. Et maintenant les Mayennais savourent. « Nous sommes très satisfaits des Ventes de Caen » confie la codirigeante du Haras de La Paumardière, laquelle  confesse concernant la réussite de l’élevage au sein de l’élite : « Pour une petite structure comme la nôtre, c’est top ».